Top 10 des qualités que doit avoir un bon leader en entreprise !
Être un bon leader en entreprise ne s’improvise pas. Si certaines personnes sont plus "douées" en la matière que d’autres, il est souvent nécessaire de rappeler qu’un bon manager doit être capable de prendre du recul et de se remettre en question. Derrière le dirigeant, il y a un homme ou une femme et derrière les équipes de collaborateurs, il y a également des femmes et des hommes soucieux de faire leur travail dans de bonnes conditions. Pour que chacun trouve sa place et contribue à la bonne évolution de l’entreprise, découvrons ensemble notre top 10 des qualités attendues chez un bon leader.
Qualité n° 1 : savoir fixer des objectifs concrets
Plus de 40 % des salariés rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit de donner du sens à leurs missions. Ils ne savent pas toujours quelle est l’utilité de leurs tâches, leur finalité. Leur poste peut leur sembler inutile, remplaçable. Pourtant, pour un bon leader en entreprise, il faut être capable de fixer des objectifs clairs qui découlent d’une stratégie précisément présentée aux équipes. Pour que chacun ait l’envie de s’investir, il faut savoir dans quelle direction s’orienter. Le maintien du flou perturbe les collaborateurs, les installe dans un climat incertain, suscite du mal-être et des inquiétudes et peut totalement désunir les équipes.
En fixant des objectifs clairs, le dirigeant emporte ses salariés avec lui au sein de sa stratégie et autour d’une vision commune.
Qualité n° 2 : encourager l’innovation, l’évolution, le changement
Donner un but à ses collaborateurs est essentiel, nous l’avons dit, pour qu’ils trouvent un sens à leurs tâches quotidiennes. Il est en effet indispensable d’encourager les équipes en leur permettant d’innover et d’évoluer. Ces concepts sont importants pour les collaborateurs comme pour l’entreprise. Un bon leader doit ainsi encourager ses équipes à prendre des initiatives en la matière et à œuvrer concrètement grâce à la mise à disposition des ressources nécessaires. Les salariés ont ainsi envie de faire bouger les choses, d’autant plus qu’étant en permanence au cœur de l’activité, ils sont finalement les mieux placés pour estimer du potentiel et de la viabilité d’une idée innovante.
Qualité n° 3 : faire confiance
Sans confiance, les relations humaines, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, ont peu de chance d’être saines. Pour être un bon leader en entreprise, il est indispensable de savoir faire confiance à ses collaborateurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela incite le dirigeant à déléguer davantage de tâches, à confier plus de missions, à tenir compte des idées et des avis des équipes, mais également à leur conférer une certaine autonomie. Or, ces points sont cruciaux pour permettre aux salariés de s’approprier leur activité, de s’y investir et de la pratiquer avec plaisir. Ils sont ainsi plus épanouis dans leur travail et, naturellement, plus performants !
Qualité n° 4 : récompenser les bonnes idées
Le leader d’une entreprise n’est pas le seul à prendre des décisions ou des initiatives. Pour que ses équipes s’investissent, il doit leur laisser une certaine marge d’autonomie et toute la place nécessaire pour proposer des moyens de progresser et de faire avancer l’entreprise. Ainsi, il a pour rôle également de valoriser les prises d’initiatives, de les encourager, de les féliciter et de les récompenser en cas de succès ou non. Lorsqu’un collaborateur contribue à l’évolution de l’entité, il faut le partager et communiquer cette bonne nouvelle. Cela motive les équipes, car la reconnaissance au travail est un besoin essentiel.
Tout succès devrait donner lieu à une récompense concrète. Mais en cas d’échec, inutile de rejeter la faute sur le salarié. Il faut au contraire saluer l’effort et le fait d’avoir osé proposer une nouvelle idée. Dans le cas contraire, le leader décourage ses équipes.
Qualité n° 5 : savoir communiquer avec honnêteté
Bien des collaborateurs expriment un grand manque de confiance envers leur hiérarchie. Pourquoi ? Parce qu’ils ont le sentiment que les informations ne leur sont pas toutes adressées, que certains points sont cachés, voire que des mensonges sont prononcés. Dans ce cas, inutile d’espérer un engagement des équipes.
Au contraire, un bon leader doit savoir communiquer avec ses salariés avec honnêteté, transparence et objectivité. Il est indispensable qu’il fasse preuve d’intégrité pour inspirer confiance à ses équipes. Cela signifie que si les succès doivent être partagés et encouragés, il faut aussi inévitablement assumer les échecs et les erreurs sans malhonnêteté. Pour être crédible, il est impensable d’incriminer un collaborateur qui aura fait l’effort de prendre une initiative, même si celle-ci a conduit à un échec, car le désengagement du personnel sera immédiat.
De même, il faut savoir respecter les attentes des collaborateurs et leur communiquer des informations souhaitées en temps et en heure. En effet, rien de plus stressant pour des salariés que le fait de savoir qu’un projet de déménagement, de réaménagement, de restructuration ou encore de fusion est prévu, mais de n’en avoir aucune donnée. Dans le flou, les équipes s’interrogent et c’est ainsi que les rumeurs se propagent et que les peurs s’installent. Veillez à tenir vos collaborateurs informés par des points réguliers. Mieux vaut avouer que le projet n’évolue pas et qu’aucune nouvelle donnée n’est à transmettre que de ne rien dire sous prétexte qu’il n’y a rien de nouveau à dire.
Enfin, cela signifie aussi qu’il faut pouvoir encourager les équipes à s’exprimer sur bon nombre de sujets au sein de l’entreprise. Il faut leur donner les moyens de parler librement et objectivement, de manière anonyme pour qui le souhaite, afin de faire progresser l’entité. Bien entendu, les idées négatives doivent être écoutées et prises en compte par le leader qui ne doit pas les ignorer, qu’elles lui plaisent ou non. Une remise en question ou une certaine prise de recul est souvent nécessaire pour repartir du bon pied.
Qualité n° 6 : être à l’écoute
Un bon leader doit savoir écouter. Nous l’avons dit, le dirigeant d’une entreprise n’est pas le seul apte à prendre des initiatives et des décisions. Il lui faut laisser la parole à ses équipes. Pour ce faire, il doit les connaitre et les comprendre afin d’adapter son discours de manière à les inciter à prendre la parole.
Les collaborateurs qui se sentent entendus seront plus enclins à faire part de leurs idées, mais également de leurs difficultés. Cela pourra contribuer à réinstaurer un climat plus serein, où chacun se sent pris en compte au sein du collectif, et favoriser une recherche de solutions collective.
Enfin, être à l’écoute signifie également qu’il faut être capable, en tant que leader, de faire preuve de maturité. Autrement dit, il faut savoir accepter d’avoir commis une erreur et entendre les propos des salariés. Certains vont ainsi aider la société à progresser en soulignant les effets néfastes d’une nouvelle mesure ou d’une nouvelle organisation par exemple. Un leader n’a pas la science infuse, lui aussi peut se tromper en toute bonne foi. Encore faut-il le reconnaitre.
Qualité n° 7 : savoir instaurer un climat bienveillant
Un leader d’entreprise n’est pas un dictateur, il doit savoir mettre en place un climat bienveillant au sein de l’entité afin de permettre à chacun de se sentir en confiance, respecté, entendu. S’il influe des directives, il doit également faire confiance et laisser chacun s’exprimer et œuvrer pour la bonne évolution de l’entreprise. Cela contribue à faire grandir les équipes et la société.
Qualité n° 8 : veiller à la transmission des savoirs
Au sein d’une entreprise, le cloisonnement des équipes est une mauvaise stratégie. Dans ce milieu comme dans la vie quotidienne, ce sont les échanges et la communication avec les autres qui nous apportent le plus de connaissances. Si les open spaces, très tendance, sont loin d’être une solution pour le confort des salariés, permettre les rencontres et les échanges est indispensable pour que chacun communique, partage ses idées et ses savoirs. Ceci concourt à faire évoluer l’entreprise.
Il ne faut donc pas avoir peur de laisser ses salariés échanger autour d’une pause café ou autre. Ce sont souvent là que naissent les meilleures idées.
En outre, pour faciliter l’intégration de nouveaux collaborateurs, cette transmission des savoirs est cruciale pour leur faire gagner en efficacité.
Qualité n° 9 : incarner des valeurs
De nos jours, les jeunes recrutés ont une vision bien précise de l’entreprise. Il ne s’agit plus seulement de trouver un emploi et de l’exercer sans but réel, les journées s’enchainant les unes après les autres. Non, désormais, près de trois quarts des jeunes recrutés sont attentifs aux valeurs qu’une entreprise partage. Ce besoin découle également des influenceurs sur les réseaux sociaux et de bien d’autres pratiques. Aujourd’hui, les jeunes ont besoin de s’engager dans une cause et leur recrutement au sein d’une entreprise doit suivre cette ligne de conduite.
Pour être un bon manager, il est donc important de définir des valeurs et de faire en sorte que l’entreprise les incarne et agisse de manière concrète. Protection de l’environnement, droits des animaux, égalité des sexes, lutte contre les discriminations… les causes sont vastes, mais l’entreprise a tout à y gagner en s’engageant, à condition que cet engagement soit réel, car le greenwashing est surveillé à la loupe ! Quant au leader, c’est à lui de personnifier ces valeurs pour inciter ses équipes à s’investir à ses côtés.
Qualité n° 10 : séparer vie privée et vie professionnelle
Un bon leader ne peut l’être que s’il se sent bien dans ses "baskets". Et pour ce faire, il doit être capable de bien différencier la vie privée et la vie professionnelle, mais également de prendre soin de lui. Pourquoi ? Parce que la négativité est tout aussi contagieuse que l’optimisme.
Un leader qui sait scinder ses deux vies, consacrer le temps qu’il faut à chacune et notamment s’accorder le temps et les moyens nécessaires pour se détendre, pour ses loisirs, pour une activité sportive ou autre lui permet de se sentir mieux dans sa peau. Or, la conséquence de cet équilibre plus sain rejaillit sur les deux dimensions de sa vie, dont au sein de la sphère professionnelle. Étant ainsi plus positif, le bon leader sait communiquer sa bonne humeur et sa positivité à ses équipes. Cela contribue à instaurer une meilleure ambiance de travail pour tous, facilite la prise de décisions et la gestion des problématiques.
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